Rue du moulin des prés...

Aujourd'hui, je reprends ma participation aux Rendez-vous des Tricots Boulets d'Emmanuelle. Après plusieurs mois d'absence sans mot d'excuse, je rêvais d'un retour triomphant et je m'imaginais me pavanant comme un paon, l'étole Celes largement étalée sur les épaules pour en révéler le jeu de dentelle et la subtilité des teintes de la Malabrigo Lace. La réalité est quelque peu différente puisque  je n'arrive pas à mettre le point final à cet ouvrage après plus d'un an!

Mi-juillet, il ne me restait plus qu'une demie-bordure de dentelle à tricoter et j'anticipais un manque de laine pour achever mon ouvrage. Les rangs suivants m'ont donné raison et j'ai profité d'une visite chez Stephen & Penelope à Amsterdam cet été pour acheter un nouvel écheveau de Malabrigo Lace Pearl. Il y a bien une différence de couleur entre mes deux pelotes car celles-ci ne sont évidement pas du même bain  mais en tricotant ensemble un fil de chaque pelote, la différence s'amenuise et ne me choque pas.

Alors, qu'est ce qui justifie mon blocage?  Pourquoi  ma demie-bordure achevée, je n'arrive pas à me motiver pour tricoter mon dernier angle? Je n'ai pas la réponse. Pourtant, je sais déjà que j'aurai plaisir à porter cette étole toute douce. C'est comme si certains ouvrages étaient emprunt de tant d'espoir et d'attente que, à l'image du Graal,  l'aboutissement était dans la réalisation/la quête  plutôt que dans l'achevement.

Il aura fallu quelques jours d'escapade à Porto  pour  se  remettre d'une rentrée trop chargée et trop rapide ; de longues heures de marche dans les ruelles aux murs lépreux, des mollets rendus douloureux par les escaliers escarpés, le spectacle des nuages dans le ciel en arrivant sur les belvédères, le bruit des vagues qui inlassablement reviennent s'écraser sur les rochers pour petit à petit se recentrer sur soi-même et de nouveau avoir envie. Envie de ressortir les aiguilles, envie de faire de nouvelles To-do lists, envie de fouiller dans les stocks, envie enfin de reprendre le chemin de ce petit blog qui mine de rien va fêter ses 10 ans sous quelques jours. Ça méritait bien un nouveau billet, non?

Pour débuter cette nouvelle année scolaire, j'ai souhaité vous présenter une couture un peu kitsch née d'une vieille envie longtemps mûrie et partagée un  jour d'hiver avec mon amie Libellule. Tout est parti d'un article de MCI sur le raccommodage mis en avant par l'une et d'une lecture sur le "zéro déchet" par l'autre. Le même constat d'un stock qui déborde au point d'inhiber toute créativité, la même envie de se retrouver autour d'un défi et de découvrir ce qui est né de l'imagination de l'Autre...  Et parce que nous partageons le goût des canevas anciens, ce premier défi s'est quasiment imposé de lui-même!

Roselyne fait sa belle depuis cet été chez mon amie Elle est passée par là et vous raconte une belle histoire de vacances romaines et de liberté.

Pour ma part, j'ai voulu faire entrer dans la maison les jolis oiseaux nourris l'hiver dernier et qui ont honoré mon printemps de leurs chants mélodieux. Un petit palmier avait besoin d'un nouveau pot pour s'épanouir... et qui dit nouveau pot, dit nouveau cache-pot. J'ai osé couper dans cette tapisserie pour en  prélever  un morceau et j'ai poussé l'audace à l'associer à des pois.

On arrive à la fin de ce billet et son titre peut rester encore mystérieux pour certains. J'ai emprunté ce mot de ravauder (raccommoder à l'aiguille) à Madame Elle est passée par là. Ce mot me plait pour ce qu'il représente mais aussi pour ses consonances. Que dire de pétasser (raccommoder, réparer)?Le terme "pétasse" est devenu une insulte mais je me souviens d'une époque où c'était un surnom affectueux que l'on se donnait entre copines.

Je rêve aujourd'hui de porter haut  l'étendard des Pétasses, celles qui rafistolent, qui sortent les vieux objets de leur léthargie ou de leur oubli pour leur donner une seconde vie. Il y a autant de beauté dans la vieillesse que dans la jeunesse, c'est notre regard qui ne sait pas la voir.  Peut-être un fil d'or à tirer ensemble à l'avenir ? Il pourrait être question de boutons et de vieilles dentelles ... mais pas d'arsenic, promis!

Avec un jour de retard, je réponds présente à l'appel d'Emmanuelle : montrons donc nos projets Boulets avant la pause estivale qui permettra de les terminer... ou de les remiser jusqu'à la rentrée, le 10 septembre!

L'étole Celes est toujours fidèle à mes cotés. Pas facile de la photographier mais vous pouvez me croire sur parole : 3,5 bordures sont terminées. Il ne me reste plus qu'un demi coté ... et le suspens est à son comble lorsque je vois le peu de laine qu'il me reste. Est ce que je vais devoir racheter un écheveau pour quelques mètres!?!?! Même par forte chaleur, un boulet reste un Boulet!!

Un mois s'est écoulé sans que je ne trouve le temps de venir par ici partager mes réalisations avec vous - mai et juin sont des mois toujours très chargés et l'on peine à garder le rythme. Me revoici néanmoins pour honorer mon rendez-vous du Tricot Boulet  avec Emmanuelle.

L'étole Celes de Jared Flood qui m'accompagne depuis plusieurs mois est maintenant dans sa dernière phase et s'entoure d'une jolie bordure en dentelle de couleur contrastant. Des rangs de 12 mailles qui s'enchainent sans trop de difficulté mais le chemin est long - surtout lorsque l'on a rajouté quelques motifs pour faire deux tours autour du cou.

 La dernière fois, je m'étais arrêtée juste avant le tournant. J'avoue aujourd'hui que les explications pour tricoter l'angle de l'écharpe  m'ont laissée un moment dubitative. Sur les conseils avisés d'une libellule amie, je suis allée consulter le fil de discussion du modèle sur Ravelry.  J'ai été très agréablement surprise de constater qu'après un jour ou deux, la question que j'avais posée avait trouvé réponse alors que ce modèle a déjà plusieurs années. Un point de plus pour l'équipe de Brooklyn Tweed qui ne se contente pas de nous proposer de jolis modèles mais nous assiste aussi dans leur réalisation en cas de besoin. Voila qui me donne tres envie d'attendre le prochain angle!!

Si longtemps je me suis abritée derrière l'excuse que je n'avais pas la laine nécessaire pour monter la bordure de mon étole Celes, ce mois-ci j'aurais du vous faire croire que je m'étais faite enlevée par des extra-terrestres pour reculer à nouveau l'écheance, mais n'est pas Germaine Lustucru qui veut, E.T. n'est pas venu me chercher et j'ai donc monté plus de 500 mailles tout autour de mon tricot pour le rendez-vous du 2eme lundi du mois avec Emmanuelle et son équipe de Bouletteuses.

La tache est fastidieuse mais pas si compliquée que cela surtout que Jared Flood a tout prévu pour que chaque maille à monter soit identifiée simplement (et là, on reconnaît le génie du tricot!!). Ensuite, un nouveau montage provisoire d'une douzaine de mailles (en jaune sur la photo) et l'on se lance dans une série de points dentelles qui feront le tour de l'étole.

Comme le montre la photo ci-dessus, j'ai fini un petit coté et je prends mon élan avant d'attaquer l'angle. Le temps de reprendre mon souffle , je vais rendre visite à mes compagnes de Boulets.

Alors qu'ont-elles comploté, nos pelotes, pendant tout ce temps? Vous avez été patientes, curieuses , imaginatives et fidèles, et méritez amplement de connaître la vérité!

C'est une histoire d'Ailes, que nous voulons  vous raconter aujourd'hui... Celles d'une libellule, celles d'un moulin, ... qui auraient pu ne jamais se rencontrer. Mais  ce serait sans compter avec notre époque qui permet grâce à sa grande toile (un signe!!!) le pire, mais aussi le meilleur! A moins que certaines évidences soient ainsi écrites qu’elles ne puissent que se réaliser?

Ainsi commença cette histoire d'Elles ...

Février 2017, rencontre en vrai sur un quai de métro, quai d'arrivée de ce voyage au long court que nous avions déjà effectué l'une vers l'autre lors de notre Embarquement immédiat... Nous avons parlé, parlé et parlé, arpentés les plus jolis repères de tricoteuses et de couturière...

L'une disait " j'ai envie de reprendre mes aiguilles pour du consistant!" L'autre racontait " magic loop, circular needles, top down, fileuses, teigneuses..." L'expérience Knit in english titillait et intriguait... Elle voulait  passer par là , Elle aussi! Madame rue du Moulin des prés  pratique depuis si longtemps qu'elle ne sait même plus le dire en français ... 

On s'était à peine quittées que la libellule s'est mise en escale quasi obsessionnelle sur Ravelry et a buggé devant ce fameux mystery Kal de son petit nom "Take-it-all" de Lisa Hanes

Et là, elle a tout pris la libellule, elle était ferrée! Elle n'a  rien compris , si ce n'est qu'il était  composable à loisir... Un modèle rêvé pour ses nouvelles aventures.

La dame du Moulin a  dit " interesting" : construction, points techniques, colorama...

"- Oui... mais l'anglais...?

- Si tu veux, je le tricote aussi et on met en en place une hotline...."

IIMPARABLE!

" - Ouiiiiiii, mais tu viens m'aider à le commencer!"

Chacune a soigneusement glané les couleurs et matières de son  Mystery Kal.

Pour La Libellule, 5 écheveaux de 100 % lambswool hand dyed de Renaissance Dyeing acheté sur leur stand au Festival de la laine de Crest.  Une découverte et un éblouissement à découvrir ici et en vrai si vous le pouvez!  Et puis lors d'une autre virée chaleureuse entre copines ( Elles se reconnaîtront!) le jour le plus chaud de l'année , 2 coloris complémentaires Alpaga 400, 100 % baby alpaga de Naturafil , l'ensemble tricoté en 2 fils.

 Pour Le Moulin,  Un peu de déstockage - pour se donner bonne conscience  - avec quelques pelotes de mérinos et soie de Drops dans un ton ivoire qui doit laisser la part belle à des laines filées et teintes à la main rapportées d’Irlande et encore toutes pleines de petits bouts de landes et puis aussi, des petits pelotons de rien, restes de tricots passés qui lui racontent encore des histoires à l'oreille.  

L'été finissant nous a permis un petit regain de vacances, et un stage à domicile , méthode Assimil qui "privilégie l'apprentissage des langues par l'intuition en conjuguant souplesse humour et autonomie" .La libellule transformée en Dragonfly a  ainsi acquis les rudiments qui lui ont permis de se régaler de cette nouvelle aventure! Et puis parce que  nos blogs nous ont réunis, il fût évident que nous partagerions avec vous ce projet, sa progression, nos douces rêveries, et nos challenges. Nous avons ritualisé les pauses tricothé "les phones" * du dimanche fin d'après-midi. Ainsi, d'étape en étape nous vous avons distillé cette aventure, et sommes devenue amie d'enfance de l'art du Knit in English!

*Spécialité de thé parlotte

Ce Mystère est notre boule de gomme: il a tous les parfums, toutes les couleurs de nos ressemblances, de nos différences, de nos récits de vie et de nos anecdotes d'enfance. Il se montre finalement simple dans sa réalisation, et à haut potentiel selon le choix des fournitures. Si singuliers, et pourtant si semblables ....

Notre ultime récompense: un an presque jour pour jour après notre rencontre sur le quai du métro Strasbourg St Denis nous paradions ensemble enveloppées de Mystery!

Cela méritait bien une petite séance photo mutuelle, et ensemble, (merci à celui qui nous a supporté!)

Nous espérons que  cette petite énigme bien  dilettante vous aura plu, merci de vous être prêtées au jeu et d'avoir été très, très patientes! Pour notre part, nous gardons l'envie de partager de nouvelles aventures créatives. Nous en avons beaucoup parlé.... Nous essayerons peut être même de vous y entraîner!

Après avoir fait l'école buissonnière en mars, me voici de retour sur la pointe des pieds pour le rendez-vous du projet Boulet d'Emmanuelle. Autant ne pas tourner autour du pot et vous l'avouer tout de suite, mon écharpe au point dentelle Celes n'a pas avancé d'une maille! Il faut dire que je suis arrivée au moment où il faut remonter toutes les mailles sur les 4 côtés, et cela m'angoisse .

Seul progrès par rapport au mois de février, j'ai enfin choisi la pelote de Malabrigo Lace qui allait me permettre de terminer mon ouvrage.  J'ai choisi le coloris Pearl, un gris clair qui a de jolis reflets perlés.

Comme je n'ai pas pu m'approvisionner chez un marchand de laine de ma région, j'ai fait le tour des boutiques en ligne qui proposaient cette qualité. Il me fallait trouver une couleur qui s'harmonisait avec le corps de mon tricot  et qui était disponible en quantité suffisante pour que je puisse éventuellement racheter le même bain si je venais à manquer. De plus, n'achetant qu'une pelote, je ne voulais pas que les frais de port me coûtent plus chers que l'écheveau. Madlaine a répondu à tous mes critères. De plus, j'ai été très agréablement surprise par la rapidité avec laquelle j'ai reçu mon colis et le soin qui lui était apporté. Ma laine était accompagnée de petits cadeaux (le chocolat sur la photo, une dosette de thé "montagne bleue", un modèle de châle) et j'ai eu l'impression de recevoir le colis d'une amie. Je ne peux donc que vous recommander cette gentille boutique qui offre une sélection pointue de jolis fils.

Parce que je suis une grande buveuse de thé et que j'ai toujours une tasse à portée de main lorsque je bricole, j'imagine qu'il en est de même pour mes copines crafteuses.  Aussi, lorsque je cherchais une idée de petite couture pour remercier Véro qui m'a offert une jolie rose avec ses voeux en début d'année, j'ai été séduite par le tuto de "Quilted Mug Rug" de  Kelly Hanson.

Il s'agit de sous-tasses matelassées qui peuvent accueillir en plus d'une tasse, une cuillère ou .... une friandise (un petit gâteau ou une carré de chocolat, c'est parfait pour se donner du coeur à l'ouvrage). J'ai aimé la construction de ces petits ouvrages qui s'articule autour de 3 carrés de tissus de tailles identiques et qui permet de jouer avec les imprimés. J'ai choisi un matelassage tout simple car c'était une première pour moi, mais on peut également jouer à souligner les imprimés ou rebroder les sous-tasses.

Avec les beaux jours qui arrivent, on peut tous à fait imaginer une version pour les verres d'orangeade... ou de mojito . Il suffit de trouver les tissus de saison dans sa réserve!!

J'aime ce moment de l'année où le printemps nous offre ses prémices, lorsque les jonquilles  jaunissent les sous-bois et le soleil du soir fait rosir les gros nuages blancs dans le ciel. On se prend alors à rêver de renouveau, on bourgeonne d'envies et l'enthousiasme nous pousse en avant... Du  moins, c'est ainsi que je vis l'arrivée du printemps... Pas vous?

C'est aussi le moment où l'on a envie de quitter sa carapace hivernale : manteaux, gros pulls et bonnets cèdent le pas aux vestes plus légères et même dans le panier à écharpes et à châles une valse s'opère.  C'est le moment de ressortir mon Bryum tricoté il y a deux ans!

Pour celles qui ne le connaissent pas encore (je pense aux Belles au Bois Dormant qui se réveilleraient à l'occasion de ce printemps), Bryum est un petit châle asymétrique créé par Lilofil qui fait la part belle aux rayures et au point texturé (finalement assez simple à tricoter pour un résultat valorisant). Il a un effet très graphique qui permet de jouer avec les couleurs et met les jolies laines en valeur. De taille moyenne, il est parfait porter en chèche à la demie-saison. 

J'ai tricoté cette version  avec un écheveau de Graine de laine et un autre de Uncommon Thread. Ces fils ont une belle élasticité  et une belle rondeur. Même après deux ans, mon châle a toujours la même tenue et ne s'est pas déformé malgré les noeuds successifs autour de mon cou et les moments passés au fond de mon sac quand le soleil se faisait trop chaud.

Quand au modèle, je ne m'en lasse pas, je le retrouve avec plaisir à chaque demie-saison et il reste l'un de mes chouchous du panier à châles.

L'Aiguille En Fête est un salon qui a une place particulière dans mon coeur depuis cette année où je l'avais découvert pour la première fois dans la Grande Halle de La Villette. Il faisait très froid, je m'en souviens, et le canal  charriait des icebergs glaçons. Cette année c'est la neige  que j'ai du affronter mais mon plaisir est toujours intact et en relisant les articles que j'avais écris en 2012 et en 2014, je me rends compte que j'ai une certaine propension à la répétition - mais faut il changer si le plaisir est toujours le même? 

J'imagine que celles qui sont intéressées par les récits de visite se sont gavées comme moi des "stories" et des reportages sur les réseaux sociaux. Je retiendrais de cette édition que les salons créatifs sont devenus aujourd'hui autant un lieu de rencontre et de partage qu'un endroit où l'on fait ses emplettes. J'ai l'impression que les crafteuses sont de plus en plus nombreuses à culpabiliser de leurs stocks qui débordent  et ont bien souvent envie de "destasher" . On devient alors plus sélective sur ses achats, on raisonne, on pondère.

Le salon est donc devenu un RENDEZ-VOUS : rendez-vous entre copines virtuelles qui ont envie de se retrouver pour de vrai autour de leurs réalisations - n'est ce pas émouvant de croiser au détour d'une allée un sac qui crie l'amour pour la couture de sa propriétaire ("je peux pas, j'ai couture") ou un défilé de pulls Zweig? 

RENDEZ-VOUS également avec des gens qui font leur métier avec passion : chaque année, je vais échanger quelques mots avec la conseillère de chez Vlieseline. Le molleton n'est pas, à priori, la fourniture la plus attractive du salon et pourtant, je reviens toujours avec de bons conseils et l'envie me lancer dans de nouvelles découvertes.  Cette année, j'ai beaucoup aimé discuter avec Pauline Alice du patron de la robe Lliria aux finitions raffinées et avec les représentants de Fonty de leurs jolis mérinos. Mon coup de coeur va à Colore ton monde, une association qui propose des formations aux teintures naturelles en région parisienne.

RENDEZ-VOUS aussi avec de belles matières : celles que l'ont a plaisir à retrouver comme les Liberty de Tissus Anglais, celles que l'on rencontre pour la première fois comme les laines bouillies de  Montreux Fabrics ou encore celles que l'on admire sur la toile mais qui sont tellement plus belles quand on peut les caresser, comme les jolies laines Lang ou les lins de Lin ou l'Autre.  C'est La Maison Tricotée qui emporte mon coup de coeur laineux : l'accueil y était aussi moelleux et généreux que leurs grosses pelotes de mohair et on pouvait y trouver des bundles de fingering et mohair aux couleurs assorties pour réaliser des ouvrages jouant sur les matières et les transparences.

RENDEZ-VOUS enfin avec l'inspiration -  qu'on la trouve sur la décoration des stands (certains débordent d'inventivité), chez les maisons d'édition présentes (quel bonheur tous ces livres à portée de main!! Cette année, j'ai craqué pour la collection Tricot Tendance des Ed. de Saxe) où encore les expositions dans lesquelles je regrette toujours de ne pas pouvoir passer assez de temps.

Ce message est peut-être un peu trop long mais j'avais envie de m'attarder encore à l'Aiguille en Fête. L'édition 2019 se déroulera du 7 au 10 mars pour permettre  aux deux grands salons des arts du fil parisien que sont l'AEF et C&SF de ne pas être trop rapprochés dans le temps. J'espère que l'AEF gardera son particularisme et son identité et que l'on pourra s'y donner rendez-vous pour prendre un café, flâner, s'inspirer et rêver...